Préparer sa retraite, c’est un sujet qui reste souvent flou. Tout le monde sait qu’il faudrait s’en occuper. Mais entre les règles qui changent, les produits qui se multiplient et les discours parfois un peu commerciaux, il n’est pas toujours simple de savoir par où commencer.
Pourtant, la mécanique reste assez logique. Plus on anticipe, plus les choses sont simples à mettre en place. Et surtout, plus on garde de marges de manœuvre pour éviter de devoir agir dans l’urgence quelques années avant le départ.
Aujourd’hui, en 2025, les outils existent. Le plus important, c’est surtout de savoir comment les utiliser intelligemment.
On ne va pas se mentir : le système de retraite obligatoire reste sous pression. Les réformes s’enchaînent, l’espérance de vie augmente, le nombre d’actifs par retraité diminue. Résultat, les niveaux de pension ne couvrent plus forcément le niveau de vie qu’on aimerait conserver.
En clair : ceux qui veulent sécuriser leur pouvoir d’achat à la retraite savent qu’ils devront constituer une épargne complémentaire.
C’est là que le travail commence.
Le Plan d’Épargne Retraite a beaucoup simplifié les choses. Chaque versement vient réduire le revenu imposable. Et plus on est dans une tranche fiscale élevée, plus l’avantage est fort. Mais au-delà de cet avantage fiscal immédiat, l’intérêt du PER, c’est sa logique long terme. On épargne sur la durée, et à l’arrivée, on choisit de récupérer son épargne sous forme de capital ou de rente.
C’est un produit souple, qu’on peut ajuster au fil des années selon sa situation et les marchés.
L’assurance-vie reste un incontournable. Pas pour remplacer le PER, mais pour venir le compléter. Elle permet de diversifier ses supports, de sécuriser progressivement son capital à l’approche de la retraite, et surtout de garder une disponibilité sur les fonds.
C’est aussi un très bon outil de transmission patrimoniale. Et fiscalement, après huit ans, le cadre reste très avantageux.
L’immobilier conserve tout son sens dans une stratégie retraite. En direct ou via des SCPI, l’idée reste la même : constituer un capital qui générera des loyers le moment venu. En investissement direct, on profite du crédit et de l’effet de levier.
Avec les SCPI, on reste sur de l’immobilier, mais sans avoir à gérer quoi que ce soit au quotidien. C’est souvent plus confortable.
Ils ne remplacent pas les placements de base, mais peuvent permettre de dynamiser une partie de l’épargne. L’avantage, c’est qu’ils proposent des scénarios bien définis dès la souscription, avec un cadre de rendement et de risque posé à l’avance.
Sur des horizons de 4 à 8 ans, cela peut venir compléter intelligemment une allocation retraite.
Il n’y a pas de recette universelle. Tout dépend de son âge, de ses revenus, de sa situation fiscale et du patrimoine déjà constitué. L’erreur serait de copier le schéma du voisin. Ce qui fonctionne pour l’un n’est pas toujours pertinent pour l’autre.
L’essentiel, c’est de poser les choses au bon moment, et surtout d’ajuster la stratégie au fil du temps. Ce n’est pas figé. C’est quelque chose qui évolue.
Préparer sa retraite n’est pas forcément compliqué. Ce qui compte, c’est de s’y prendre suffisamment tôt pour avoir le choix des outils.
Le PER, l’assurance-vie, l’immobilier et les solutions complémentaires comme les produits structurés permettent de bâtir des stratégies solides, équilibrées et adaptées à chaque situation.
Notre travail chez ALAIA Patrimoine, c’est justement de poser ce cadre avec nos clients. D’analyser leur situation, de les accompagner dans le choix des outils, et de faire évoluer la stratégie au fil des années.