
L'année 2026 s'annonce comme un tournant pour la gestion de patrimoine en France. Entre baisse attendue des taux directeurs de la BCE, pression fiscale maintenue et marché immobilier en quête de stabilité, les épargnants devront adapter leur stratégie. Faut-il privilégier l'immobilier ou les placements financiers ? Quelles réformes fiscales anticiper ? Comment protéger son pouvoir d'achat tout en optimisant sa fiscalité ?
Chez ALAIA Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à Bordeaux, nous accompagnons nos clients dans l'analyse de ces évolutions et la construction de stratégies patrimoniales sur-mesure. Voici notre décryptage des 7 grandes tendances 2026 et les opportunités concrètes à saisir dès maintenant.
La Banque centrale européenne devrait poursuivre son cycle de baisse des taux en 2026. Après avoir culminé à 4% en 2023, le taux directeur pourrait revenir sous la barre des 2,5% d'ici fin 2026. Cette détente monétaire aura des conséquences directes sur vos placements.
Les fonds euros en assurance-vie, qui avaient bénéficié de la remontée des taux en 2023-2024, devraient voir leur rendement se tasser progressivement. On anticipe des performances autour de 2% à 2,5% nets en 2026, contre 3% en moyenne en 2024. A l'inverse, cette baisse favorisera les marchés actions et l'immobilier, qui redeviendront plus attractifs grâce à des conditions de financement assouplies.
Exemple concret : un crédit immobilier à 3,2% en 2024 pourrait passer sous les 2,8% début 2026, relançant mécaniquement la demande sur certains segments du marché.
L'inflation devrait se stabiliser autour de 2% en 2026, conformément à l'objectif de la BCE. Mais attention, cette moyenne masque des disparités sectorielles : l'alimentation, l'énergie et les services resteront sous pression. Pour les épargnants, cela signifie qu'un placement rapportant moins de 2% net génère une perte de pouvoir d'achat.
La priorité en 2026 sera donc de viser des rendements réels positifs, c'est-à-dire supérieurs à l'inflation. Les SCPI (4,5% attendus), l'immobilier locatif bien positionné (5-6% de rendement brut) et certaines unités de compte dynamiques (6-8% sur 5 ans) permettront de préserver – voire d'accroître – votre capital.
La France affiche une dette publique dépassant les 110% du PIB. Face à cette situation, le gouvernement maintient une pression fiscale élevée sur les patrimoines. Les rumeurs de réforme de l'IFI, de durcissement des droits de succession ou de réduction des avantages sur l'assurance-vie reviennent régulièrement dans le débat public.
Sans céder à l'alarmisme, il est prudent d'anticiper ces évolutions en 2026 : réaliser des donations avant d'éventuels durcissements, optimiser la structure de son patrimoine immobilier (démembrement, SCI), diversifier vers des supports moins fiscalisés comme le PER ou le PEA.
L'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) reste un sujet sensible. Le seuil d'entrée à 1,3 million d'euros de patrimoine immobilier net n'a pas été revalorisé depuis 2018, ce qui mécaniquement élargit chaque année le nombre de contribuables concernés (effet de l'inflation immobilière).
En 2026, plusieurs scénarios circulent : revalorisation du seuil à 1,5 million, ajustement des tranches, ou au contraire durcissement pour compenser les déficits publics. En attendant, les stratégies d'optimisation classiques gardent tout leur intérêt : démembrement de propriété (la nue-propriété n'entre pas dans l'assiette IFI), création de SCI à l'IS pour certains profils, ou diversification vers des actifs financiers non taxables (PEA, PER).
Exemple : un couple bordelais possédant 1,6 million d'euros en immobilier direct pourrait envisager de vendre un bien locatif pour réinvestir 300 000 euros en SCPI via démembrement. Résultat : sortie de l'IFI tout en conservant des revenus locatifs.
Les abattements sur les donations (100 000 euros par enfant tous les 15 ans) et les barèmes des droits de succession sont régulièrement pointés du doigt. Plusieurs rapports parlementaires évoquent un alignement progressif sur les standards européens, ce qui pourrait se traduire par une réduction des abattements ou un alourdissement des taux.
La fenêtre d'opportunité 2026 est donc claire : anticiper les transmissions familiales tant que les règles actuelles s'appliquent. Une donation de 100 000 euros à chacun de vos deux enfants aujourd'hui vous fait économiser jusqu'à 20 000 euros de droits, tout en commençant à "purger" le délai de 15 ans pour bénéficier à nouveau de l'abattement.
Attention toutefois : une donation mal calibrée peut générer des frustrations familiales ou vous priver de liquidités. L'accompagnement par un professionnel de la gestion de patrimoine est ici indispensable.
Bonne nouvelle : le Plan d'Épargne Retraite (PER) et l'assurance-vie devraient conserver leurs avantages fiscaux en 2026. Le PER reste l'un des rares outils permettant de déduire ses versements du revenu imposable (dans la limite de 10% des revenus professionnels ou 35 194 euros en 2024, plafond susceptible d'être revalorisé).
Quant à l'assurance-vie, la fiscalité douce après 8 ans (abattement de 4 600 euros par an pour une personne seule, 9 200 euros pour un couple) et les avantages en matière de succession (152 500 euros par bénéficiaire hors droits) en font toujours un pilier de toute stratégie patrimoniale.
En 2026, l'enjeu sera d'arbitrer intelligemment entre fonds euros (sécurisés mais moins rémunérateurs) et unités de compte (plus dynamiques mais volatiles) selon votre horizon de placement et votre profil de risque.
Après deux années de correction (2023-2024), le marché immobilier français devrait trouver un nouvel équilibre en 2026. Les prix ont baissé de 5 à 10% dans la plupart des grandes métropoles, ramenant la rentabilité locative brute autour de 4% à 6% selon les villes.
Les zones en tension (Bordeaux, Lyon, Nantes, Toulouse) resteront attractives pour l'investissement locatif, portées par une démographie dynamique et une demande locative soutenue. A Bordeaux par exemple, un studio ou T2 bien situé (proche tramway, quartiers Chartrons ou Saint-Michel) peut afficher un rendement brut de 5,5%, contre 3,5% il y a trois ans.
La baisse progressive des taux de crédit en 2026 devrait relancer progressivement la demande, sans pour autant provoquer de nouvelle bulle. L'heure est donc à l'opportunisme sélectif : privilégier les biens bien situés, rénovés (ou rénovables avec une bonne marge), dans des villes moyennes dynamiques.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) continuent de séduire les épargnants en quête de revenus réguliers sans gestion locative. En 2024, le taux de distribution moyen s'établissait autour de 4,7%. Pour 2026, les prévisions oscillent entre 4,3% et 4,8% selon les typologies d'actifs (bureaux, commerces, santé, logistique).
Les SCPI diversifiées, investies en Europe et dans des secteurs résilients (santé, logistique), devraient mieux résister. A l'inverse, les SCPI concentrées sur les bureaux parisiens pourraient afficher des performances plus contrastées, en raison de la montée du télétravail et de la vacance locative.
Stratégie 2026 : privilégier les SCPI avec un taux d'occupation financier supérieur à 92%, une durée ferme des baux élevée, et une diversification géographique et sectorielle. Le démembrement temporaire (achat de la nue-propriété) permet d'optimiser fiscalement en sortant les parts de l'assiette IFI pendant 10 à 15 ans.
Avec le renforcement des normes DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) et l'interdiction progressive de louer des passoires thermiques (classes F et G), la rénovation énergétique devient incontournable en 2026. Un bien classé E ou F peut perdre jusqu'à 15% de valeur par rapport à un bien identique classé C.
Mais cette contrainte est aussi une opportunité : acheter un bien décote, le rénover avec les aides disponibles (MaPrimeRénov', éco-PTZ), puis le relouer ou le revendre avec une plus-value significative. Exemple : achat d'un T3 à Bordeaux 180 000 euros (DPE F), travaux de 25 000 euros (dont 8 000 euros d'aides), revente 230 000 euros après obtention d'un DPE C.
Les aides à la rénovation devraient être maintenues en 2026, même si les budgets publics sont contraints. Anticiper ces travaux dès maintenant permet de sécuriser les financements et de valoriser votre patrimoine immobilier.
L'assurance-vie reste le placement préféré des Français avec 1 900 milliards d'euros d'encours. Mais la répartition entre fonds euros (sécurisés) et unités de compte (dynamiques) doit évoluer en 2026.
Les fonds euros, adossés à des obligations d'État et d'entreprises, verront leur rendement diminuer mécaniquement avec la baisse des taux. Viser 2 à 2,5% nets sera déjà une performance honorable. Pour autant, ils gardent tout leur intérêt pour la part "sécurisée" d'un portefeuille, notamment pour les épargnants proches de la retraite ou ayant besoin de liquidités à court terme.
Les unités de compte (actions, obligations, immobilier, private equity) offrent un potentiel de performance supérieur sur le long terme : 5 à 7% par an en moyenne sur 10 ans, contre 2% pour les fonds euros. Mais elles comportent un risque de perte en capital à court terme. L'allocation idéale en 2026 dépendra de votre âge, horizon de placement et aversion au risque.
Règle empirique : 100 - votre âge = pourcentage en unités de compte. Exemple : à 45 ans, visez 55% en UC et 45% en fonds euros. A ajuster selon votre situation personnelle et votre tolérance au risque.
Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) bénéficie d'une fiscalité avantageuse après 5 ans de détention : exonération totale d'impôt sur les plus-values (seuls les prélèvements sociaux à 17,2% s'appliquent). En 2026, avec la baisse des taux et la reprise économique attendue en Europe, les marchés actions pourraient offrir de belles opportunités.
Les secteurs à suivre : technologie européenne, santé, transition énergétique, défense. Les grandes capitalisations françaises (CAC 40) et européennes (EuroStoxx 50) devraient bénéficier de la baisse des coûts de financement et de la reprise de la consommation.
Stratégie prudente : investissement progressif via des ETF (trackers) diversifiés, pour lisser le risque de marché. Exemple : 200 euros par mois pendant 12 mois sur un ETF World ou Europe, plutôt qu'un investissement de 2 400 euros d'un coup.
Le private equity (capital-investissement) et les supports alternatifs (dette privée, infrastructure, forêts) séduisent de plus en plus d'épargnants en quête de diversification et de performances décorrélées des marchés boursiers.
Ces placements visent des rendements de 6 à 10% par an sur le long terme, mais ils comportent des contraintes : illiquidité (blocage de 5 à 10 ans), ticket d'entrée élevé (souvent 10 000 euros minimum), et complexité. Ils sont réservés aux investisseurs avertis, disposant déjà d'une base patrimoniale solide et diversifiée.
En 2026, ces supports restent accessibles via l'assurance-vie (unités de compte spécialisées) ou le PER. Attention toutefois à ne pas dépasser 10 à 15% de votre patrimoine financier sur ces actifs, pour conserver de la liquidité et limiter le risque.
La première règle en gestion de patrimoine reste la diversification. Ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, que ce soit géographiquement, sectoriellement, ou par classe d'actifs. En 2026, cette règle prend encore plus d'importance face aux incertitudes économiques et géopolitiques.
Un patrimoine bien diversifié combine : immobilier (résidence principale + investissement locatif ou SCPI), placements financiers (assurance-vie, PEA, PER), liquidités de précaution (livret A, LDDS), et éventuellement des actifs alternatifs pour les profils plus fortunés.
Exemple de répartition équilibrée pour un couple de 50 ans, patrimoine 600 000 euros : résidence principale 300 000 euros (hors calcul), 150 000 euros en SCPI, 200 000 euros en assurance-vie (60% UC / 40% fonds euros), 50 000 euros sur PEA, 30 000 euros de liquidités, 20 000 euros sur PER.
Face au risque de durcissement fiscal en 2026, certains arbitrages préventifs peuvent s'avérer payants : réaliser des donations avant d'éventuelles réductions d'abattements, optimiser la structure de détention de votre patrimoine immobilier (SCI, démembrement), maximiser vos versements PER avant une éventuelle réduction des plafonds de déduction.
Ces opérations doivent être anticipées plusieurs mois à l'avance, car elles nécessitent souvent l'intervention de notaires, avocats fiscalistes, ou conseillers en gestion de patrimoine. Chez ALAIA Patrimoine à Bordeaux, nous accompagnons nos clients dans ces réflexions stratégiques en amont, pour sécuriser leur situation avant toute évolution législative.
Autre levier souvent négligé : l'optimisation de la fiscalité des revenus. En arbitrant entre revenus fonciers, dividendes, plus-values ou rentes viagères, il est possible de lisser sa fiscalité et de conserver davantage de pouvoir d'achat.
La complexité croissante de la fiscalité, la diversité des produits d'épargne et d'investissement, et les enjeux de transmission rendent l'accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine indépendant quasi indispensable.
Un cabinet indépendant comme ALAIA Patrimoine, basé à Bordeaux, vous apporte une vision globale et objective de votre situation : audit patrimonial, recommandations personnalisées, mise en œuvre des solutions, suivi dans la durée. Contrairement aux conseillers bancaires, souvent contraints par une gamme de produits limitée, un CGP indépendant sélectionne les meilleures solutions du marché en fonction de VOS intérêts.
En Nouvelle-Aquitaine, les enjeux patrimoniaux sont souvent spécifiques : valorisation de vignobles, transmission d'exploitations agricoles, optimisation de biens immobiliers en zone littorale... Un expert local maîtrise ces problématiques et vous accompagne avec une connaissance fine du territoire.
Face aux évolutions économiques et fiscales de 2026, anticiper et adapter sa stratégie patrimoniale n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Que vous souhaitiez optimiser votre fiscalité, préparer votre retraite, transmettre à vos enfants ou simplement faire fructifier votre épargne, un accompagnement personnalisé fait toute la différence.
Chez ALAIA Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à Bordeaux, nous construisons avec vous des stratégies sur-mesure, adaptées à votre situation, vos objectifs et votre sensibilité au risque. Notre approche indépendante nous permet de sélectionner les meilleures solutions du marché, sans contrainte commerciale.
Que vous soyez chef d'entreprise, cadre supérieur, profession libérale ou retraité, que vous résidiez à Bordeaux, dans la métropole ou ailleurs en France, nous vous accompagnons dans la durée pour sécuriser et valoriser votre patrimoine.
2026 sera une année charnière : prenez les devants dès maintenant.

