Quand on est à son compte, on pense souvent d’abord à développer son activité, trouver des clients, gérer l’entreprise au quotidien. C’est normal. Mais il y a un sujet qu’on repousse parfois, faute de temps ou par manque d’informations : se protéger soi-même et protéger sa famille.
Contrairement aux salariés, les chefs d’entreprise et professions libérales bénéficient de garanties sociales souvent bien plus faibles. Et le jour où un aléa survient (maladie, accident, incapacité, décès), c’est là qu’on mesure le vrai niveau de protection … ou son absence.
Mieux vaut anticiper. C’est souvent beaucoup plus simple qu’on l’imagine quand on pose les choses calmement.
Quand on sort du cadre du salariat, on quitte aussi un système de protection collective qui est, quoi qu’on en pense, relativement protecteur. En profession libérale ou en tant que dirigeant non salarié :
Dit autrement : si rien n’est mis en place, le risque de déséquilibre financier est réel en cas de coup dur.
C’est souvent le premier sujet à traiter.
En cas d’arrêt de travail, qui paiera les charges courantes ? Comment maintenir un revenu pour faire vivre la famille ? La mise en place d’un contrat de prévoyance bien calibré permet :
Ces contrats doivent être parfaitement ajustés aux revenus réels, à la situation familiale et aux charges fixes à couvrir.
On le sait, les retraites des indépendants sont bien inférieures à celles des salariés cadres à revenus équivalents. Il faut donc construire soi-même une épargne retraite en parallèle.
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est aujourd’hui l’outil central pour ça. Il permet :
Pour ceux qui avaient encore des contrats Madelin en cours, la gestion est désormais souvent optimisée par une migration vers le PER.
Au-delà de la protection sociale pure, il faut aussi sécuriser ce qu’on construit au fil des années. Cela passe par :
L’objectif est simple : qu'un accident de parcours ne vienne pas remettre en cause l’ensemble du patrimoine familial.
Il n’existe pas de schéma universel. Un médecin libéral, un artisan, un consultant ou un dirigeant d’entreprise n’auront pas les mêmes priorités, ni les mêmes contraintes. Le statut juridique de l’activité, le niveau de revenu, l’âge, la situation familiale … tout entre en ligne de compte.
C’est pourquoi un audit patrimonial complet reste souvent la meilleure porte d’entrée avant de souscrire quoi que ce soit. On sait alors exactement où sont les priorités et comment construire les protections au bon niveau.
Quand on est chef d’entreprise ou profession libérale, on prend des risques tous les jours dans son activité. Mais sur le plan personnel et patrimonial, ces risques peuvent être sécurisés efficacement, à condition de s’en occuper au bon moment.
Prévoyance, retraite, protection du patrimoine : trois volets à ne pas négliger si l’on veut construire sereinement sur la durée.
Chez ALAIA Patrimoine, nous accompagnons depuis des années les indépendants et chefs d’entreprise dans la construction de ces stratégies de protection. Avec méthode, sans précipitation, et toujours avec une vision globale du patrimoine.